Le lupus (Lupus erythématheux ou Lupus erythématheux Disseminé)


Le lupus est une maladie auto-immune, chronique et invalidante dont l'étiologie reste mal connue. La maladie est évolutive, marquée par une alternance de poussées et de périodes de rémissions. Le lupus peut affecter de nombreux organes et tissus (peau, reins, articulations, cœur, poumons, système nerveux …) et se manifeste par des signes cliniques hétérogènes (éruptions cutanées, arthrite, photosensibilité, atteinte rénale, troubles neurologiques, anémie…). La maladie touche essentiellement les femmes (9 femmes pour 1 homme). La prévalence est estimée entre 1 pour 1000 et 1 pour 3000.



Il n'existe pas de traitement curatif du lupus. Les seuls traitements disponibles visent à réduire l'inflammation et la douleur associée afin de traiter les principaux symptômes de la maladie et de prévenir les complications. Actuellement, le traitement de fond repose sur l'utilisation d'un antipaludéen de synthèse, l'hydroxychloroquine, dont les propriétés anti-inflammatoires exercent un effet thérapeutique, préventif sur les rechutes et permettent un contrôle de la maladie au long cours. Le traitement des poussées doit ensuite s'adapter à leur gravité et aux organes affectés et est généralement basé sur l'utilisation, seuls ou en association, d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), de corticoïdes, et d'immunosuppresseurs.

L'interféron alpha (IFNα) est une cytokine dont le rôle dans la physiopathologie a été clairement confirmé dans le Lupus

Nous développons actuellement un vaccin kinoïde ciblant l’IFNα. Nos études cliniques de Phase I/IIa et IIb ont démontré la neutralisation de cette cytokine, un effet biologique et clinique dans le lupus, selon des critères spécifiques à la maladie (voir publication).